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17. mars 2020
Les personnes souffrant de douleurs chroniques ont un quotidien difficile. À l'hôpital Bethesda, les patients souffrant de douleurs trouvent une équipe compétente qui lutte contre la douleur par la chirurgie, mais tout aussi souvent par des traitements conservateurs.
Les douleurs font partie de notre quotidien et nous incitent à la prudence : la main sur la plaque de cuisson ou dans de l'eau trop chaude ; la coupure en épluchant des légumes ; la douleur soudaine au niveau du genou que nous ressentons en faisant du sport : Des signaux d'alarme que nous ressentons différemment en termes d'intensité - de désagréable à insupportable.
La douleur chronique, en revanche, a perdu son caractère de signal d'alarme et constitue un tableau clinique à part entière. Prenons l'exemple des douleurs dorsales. Il s'agit d'une véritable maladie populaire. Il touche 79 pour cent de la population. Environ 45 pour cent de tous les arrêts de travail sont liés à des troubles de l'appareil locomoteur, en particulier du dos. Les causes du mal de dos sont multiples et vont des tensions musculaires aux blocages, en passant par l'usure de la colonne vertébrale, la perte osseuse ou même les déformations de la colonne vertébrale.
«Souvent, les douleurs chroniques sont combattues par des préparations à base de morphine. Mais à un moment donné, ces médicaments n'ont plus d'effet - les patients s'y habituent.»
Parmi les alternatives innovantes utilisées à l'hôpital Bethesda, on trouve les traitements par la chaleur ou le froid. Ou "nous essayons de soulager la douleur directement là où elle se produit en injectant des médicaments anti-inflammatoires". Le médicament est administré directement dans la région douloureuse. Cette infiltration sert à traiter les douleurs dorsales. Celles-ci sont souvent dues à l'usure croissante des disques intervertébraux et des articulations de la colonne vertébrale. Il en résulte une pression sur les nerfs et les racines nerveuses, ce qui peut entraîner une inflammation et un gonflement des nerfs et des tissus environnants.
L'objectif de l'infiltration est de briser le cercle vicieux et d'induire ainsi un soulagement à long terme de la douleur. Les infiltrations périphériques, le froid ou les traitements thermiques "constituent dans certains cas une alternative bien efficace aux procédures chirurgicales", souligne le spécialiste de la douleur.
«Les traitements par le froid ou la chaleur sont, dans certains cas, une alternative efficace à la chirurgie»
Depuis quelque temps, il existe des stimulateurs de la douleur. Ce qu'on appelle la neurostimulation est, selon le Dr Strulak, "une possibilité formidable" de soulager les douleurs chroniques.
Le petit récepteur du stimulateur est implanté sous la peau et contrôlé par une petite télécommande. Le patient contrôle ainsi l'intensité du courant délivré par les électrodes au niveau de la zone douloureuse. De cette manière, la douleur peut être réduite, voire supprimée. Bientôt, les électrostimulateurs pourront même être utilisés pour traiter les troubles obsessionnels compulsifs ou la maladie de Parkinson. Les chercheurs publieront à cet effet une mise à jour du logiciel qui devrait être commercialisée avant la fin de l'année 2020.
Selon le spécialiste de la douleur, il est important qu'une équipe interdisciplinaire composée de spécialistes de la chirurgie et de la thérapie conservatrice, comme c'est le cas à l'hôpital Bethesda, trouve la forme de thérapie idéale pour chaque patient.
