Unique dans la région
Le grand avantage de cette technique d'anesthésie est qu'elle permet de se passer d'opiacés et de médicaments contenant de la morphine. "Pour les personnes âgées en particulier, l'anesthésie générale présente des inconvénients et des risques que l'on souhaite éviter, comme le délire, c'est-à-dire un état de confusion après l'opération. C'est là que nous pouvons proposer cette variante douce".
Un autre argument en faveur de cette méthode est que le blocage agit jusqu'au lendemain. Après l'opération, la patiente reçoit en outre des comprimés contre la douleur, de sorte qu'elle ne ressent rien. Grâce à cette combinaison, il n'y a pas besoin de médicaments puissants. "Avec cette anesthésie partielle, on a moins d'effets secondaires et on se remet en forme beaucoup plus rapidement", résume le Dr Sjöström. Chez de nombreuses personnes, cela permet en outre de réduire, voire d'éviter les douleurs liées aux cicatrices.
La patiente décide individuellement de la manière dont l'anesthésie est pratiquée. "Il y a ceux qui souhaitent uniquement une anesthésie partielle et ceux qui souhaitent également un sommeil crépusculaire, que l'on provoque avec de faibles doses de médicaments. Si quelqu'un a peur d'une anesthésie générale, cette méthode offre également une bonne alternative. Les options peuvent être discutées avec les anesthésistes lors de la consultation d'anesthésie.
"Nous administrons l'injection sous contrôle échographique. Nous pouvons ainsi injecter avec précision, car nous voyons exactement où passe quel nerf". Presque toute l'équipe d'anesthésie a suivi une formation continue dans ce domaine et possède le certificat de capacité nécessaire. L'hôpital Bethesda joue un rôle de pionnier dans toute la Suisse en matière de bloc paravertébral. "Nous sommes les seuls dans la région à le proposer".