Droits & devoirs de nos patientes, patients et accouchées

Nous nous efforçons tous de faire en sorte que vous puissiez, en tant que patient(e) ou accouchée, être et rester un être humain dans notre hôpital. Cela implique non seulement que vous soyez pleinement respecté(e) en tant que patient(e) et personnalité et que vous puissiez faire valoir vos droits, mais aussi que vous assumiez vous-même certaines responsabilités et obligations.

Le respect des droits des patients constitue également une part importante du devoir professionnel et de la
de la conception de la profession du personnel hospitalier qui vous prend en charge.

La direction de l'hôpital

Les droits de nos patients

La loi vous donne droit à un traitement et à des soins attentifs qui respectent
Votre dignité humaine et à la respecter. Votre traitement et vos soins doivent être conformes aux
se basent sur les principes reconnus de la science médicale. Elle
doivent - dans le cadre des circonstances - être adaptés à vos besoins personnels et à votre état de santé.

Ces droits vous sont garantis partout dans notre établissement, quelle que soit la classe d'hôpital.
Vous pouvez donc partir du principe que les médecins et le personnel soignant, ainsi que tous les autres professionnels de la santé, s'engagent à respecter les normes de qualité
tous les employés de l'hôpital s'efforcent ensemble de préserver votre santé et votre bien-être
Vous devez donc vous efforcer de promouvoir et de préserver votre bien-être.

Vous avez le droit d'être informé par votre médecin, de manière simple et compréhensible, sur votre état de santé
sur votre état de santé, sur l'évolution probable de la maladie et sur les mesures à prendre
les mesures thérapeutiques prévues. Cela comprend également l'explication
sur les avantages et les risques du traitement prévu, notamment en cas de mesures diagnostiques
Mesures ou d'interventions chirurgicales.

En règle générale, cela se fait lors de l'entretien préalable à l'entrée à l'hôpital. Vous
vous avez également droit à un entretien confidentiel hors de portée de voix de tierces personnes.

En vertu de la loi, aucune intervention de quelque nature que ce soit ne peut être pratiquée sur votre corps contre votre volonté expresse. Toutefois, pour les interventions simples et généralement sans danger (p. ex. prise de sang), le consentement du patient est présumé. Pour les interventions plus importantes ou présentant des risques accrus, le consentement explicite du/de la patient(e) est toutefois nécessaire - après avoir été informé(e). Le médecin peut vous demander de signer une procuration à cet effet
Une procuration. En principe, vous êtes présumé(e) vous être rendu(e) à l'hôpital pour subir l'intervention convenue avec le médecin. Vous pouvez donc décider librement de vous faire pratiquer telle ou telle intervention. Dans le même esprit, vous pouvez également demander à ce que votre vie ne soit pas maintenue ou prolongée artificiellement dans une situation sans issue. Dans ce cas, il est recommandé de rédiger suffisamment tôt un testament de vie (directive anticipée). Si vous ne souhaitez rédiger un tel document qu'à l'hôpital, le médecin ou le personnel soignant se feront un plaisir de vous aider si vous le souhaitez.

La nouvelle loi sur la protection des adultes est entrée en vigueur le 1er janvier 2013. Conformément à celle-ci, vous pouvez consigner dans des directives anticipées les mesures médicales auxquelles vous consentez ou non en cas d'incapacité de discernement. Ces directives anticipées sont en principe contraignantes pour les médecins et le personnel soignant, sauf s'il y a un doute sur le fait qu'elles correspondent à votre volonté ou si elles contreviennent à des dispositions légales.

Vous pouvez également désigner dans vos directives anticipées une personne physique qui vous représentera dans les décisions médicales en cas d'incapacité de discernement. Si vous n'avez pas rédigé de directives anticipées et que vous n'avez pas désigné de personne pour décider à votre place, ce sont vos proches (conjoint, descendants, etc.) qui interviennent en tant que représentants légaux. Ils doivent alors décider conformément à votre volonté présumée et à vos intérêts.

En l'absence de directives anticipées et de personne habilitée à vous représenter, l'autorité de protection de l'adulte institue une curatelle de représentation. En cas d'urgence, c'est le médecin qui décide - également selon votre volonté présumée et vos intérêts.

Le droit à l'autodétermination et l'information peuvent être limités, voire supprimés, si une action immédiate est nécessaire (p. ex. mesures pour sauver la vie). Si, lors d'une opération, il s'avère de manière imprévisible qu'une extension s'impose d'urgence au-delà de ce qui a été supposé et discuté avec le/la patient(e), le médecin est en droit de le faire, dans la mesure où une interruption de l'opération serait liée à des risques considérables. Dans ce cas, le médecin doit tenir compte uniquement des intérêts du patient et de sa volonté présumée.

Pour votre bien-être et votre rétablissement, il est important de maintenir le contact avec vos proches, vos amis et vos connaissances.

Vous avez donc le droit de recevoir des visites dans le cadre des horaires prévus. Les heures de visite sont cependant si généreuses que, dans certaines circonstances, une interruption ou une fin prématurée de la visite est nécessaire si le fonctionnement de la clinique l'exige. Nous pensons notamment aux visites médicales, aux examens et aux actes médicaux et infirmiers. Nous sommes reconnaissants à vos visiteurs d'obéir aux éventuelles demandes du personnel soignant ou du médecin.

A l'inverse, vous pouvez de votre propre initiative limiter le cercle de vos visiteurs ou même refuser certains visiteurs que vous ne souhaitez pas voir. Vous devez cependant faire part de ces souhaits à temps à votre soignant(e), qui vous aidera dans la mesure du possible.

Le médecin peut limiter ou suspendre temporairement vos heures de visite si des raisons médicales l'exigent dans votre propre intérêt. Un abus manifeste du droit de visite pourrait également donner lieu à des restrictions.

Faites part de vos souhaits, suggestions ou critiques à la direction de l'hôpital. Vous pouvez également vous adresser directement au médecin ou au personnel soignant.

Dans certains cas, l'expérience montre qu'une brève discussion sur place suffit à clarifier la situation ou à remédier à un dysfonctionnement. Si de tels efforts pour trouver une solution à l'amiable ne portent pas leurs fruits ou si vous avez l'impression de ne pas être compris, vous pouvez adresser une plainte proprement dite à la direction de l'hôpital. En cas de responsabilité civile, vous vous adressez à la direction de l'hôpital, les voies de droit ordinaires vous étant bien entendu réservées.

Obligations de nos patients

Vos droits en tant que patient(e) s'accompagnent de devoirs. Cela revêt une importance particulière si vous et nous prenons au sérieux l'objectif initial, selon lequel vous devez, en tant que patient(e), être et rester un être humain dans notre hôpital.

Votre droit d'être informé(e) et renseigné(e) en détail par le médecin sur votre état de santé est contrebalancé par votre propre devoir d'information. Pour que le médecin puisse cerner au mieux vos souffrances, il a besoin d'informations complètes et détaillées sur votre état de santé physique et psychique. Ne passez pas non plus sous silence les choses désagréables ou embarrassantes, dans la mesure où elles pourraient avoir une importance médicale. Décrivez au médecin et au personnel soignant vos observations sur les effets et le succès du traitement aussi précisément que possible.

Votre droit à un examen, un traitement et des soins attentifs correspond à votre devoir moral de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour favoriser votre guérison et votre rétablissement. Cela implique également que vous soyez prêt à renoncer à des habitudes de vie néfastes pour votre santé.

Conformément à la loi, chaque patient(e) doit assumer les coûts du traitement et de la prise en charge dans le cadre de la réglementation tarifaire en vigueur, dans la mesure où ces coûts ne sont pas pris en charge par une caisse de maladie. Cette obligation de garantie lui incombe personnellement.

Le respect des directives de l'hôpital fait également partie de vos obligations. Le respect de ces directives est nécessaire pour un déroulement judicieux et ordonné de l'activité et de la journée. Il est également nécessaire de respecter les droits des autres patients et du personnel de l'hôpital. Nous pensons en particulier aux égards dus à l'écoute de la radio, à la télévision, à la fumée, aux heures de visite, aux heures d'entrée et de sortie, au repos, etc.

Autres droits et obligations

Le harcèlement sexuel est interdit. Il est sanctionné.

La formation dans les domaines des soins infirmiers et de la physiothérapie a une longue tradition à l'hôpital Bethesda. N'oubliez pas que le développement des compétences pratiques des apprentis n'est possible que s'il est également axé sur la pratique. Il va de soi que les apprentis sont supervisés dans leur activité par des collaborateurs expérimentés et qu'ils sont soumis au même devoir de confidentialité strict que le personnel hospitalier.

Si vous subissez un dommage à l'hôpital par la faute d'un(e) employé(e) de l'hôpital, c'est l'hôpital qui est responsable, éventuellement aussi directement la personne qui a causé le dommage. L'existence d'une responsabilité civile dépend des circonstances de chaque cas. Les éventuelles demandes concrètes en responsabilité civile doivent être adressées à la direction de l'hôpital, qui se tient à votre disposition pour vous conseiller dans de telles affaires.
Les éventuelles prétentions en responsabilité civile envers le médecin traitant doivent être adressées directement à ce dernier.