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Les infections urinaires fréquentes, l'incontinence et les troubles de la miction sont plus fréquents qu'on ne le pense. Jusqu'à 20% des femmes souffrent d'une forme d'incontinence urinaire après l'accouchement et ce taux augmente avec l'âge. On distingue généralement deux formes principales d'incontinence : l'incontinence d'effort, dans laquelle l'urine s'écoule spontanément en cas d'effort physique, par exemple en riant, en éternuant ou en sautant, et l'incontinence d'urgence, dans laquelle les personnes concernées ressentent une forte envie d'uriner, mais ne parviennent pas à se rendre à temps aux toilettes. Un trouble de la miction peut également entraîner une incontinence urinaire. De plus, la vessie ne se vide plus complètement, ce qui peut entraîner des infections urinaires à répétition.

Au Centre de la vessie et du plancher pelvien de l'hôpital Bethesda, les spécialistes font preuve d'une grande sensibilité. L'équipe interdisciplinaire composée de gynécologues, d'urologues, de chirurgiens, de gastroentérologues, de radiologues et de physiothérapeutes travaille main dans la main pour offrir la meilleure solution individuelle possible. L'urothérapeute Lisa Regnat joue ici un rôle important. Cette assistante médicale avec formation complémentaire assiste le médecin-chef, le Dr Jörg Humburg, lors des consultations et conseille les personnes concernées.
"Je m'occupe des patientes d'une manière psychologique et de soutien, ce qui soulage aussi les patientes". Il s'agit souvent de proposer des solutions en cas d'incontinence. Pour cela, il existe différentes possibilités. Il existe ainsi toute une série de moyens auxiliaires qui soutiennent l'urètre ou qui peuvent être utilisés en cas de descente de la vessie.
"Le choix du pessaire adéquat doit être discuté lors des consultations afin d'obtenir l'effet souhaité", souligne Regnat. Lors de la consultation, il s'agit souvent aussi de traiter les problèmes de peau provoqués par l'urine.

Retrouver une qualité de vie

Katharina Maurer (nom modifié) est bien placée pour savoir que sa vessie ne fonctionne plus correctement. pendant des années, cette femme de 78 ans a souffert d'incontinence. Après un examen approfondi dans une atmosphère respectueuse au centre de la vessie et du plancher pelvien de l'hôpital Bethesda, elle a appris qu'elle souffrait d'un trouble de la miction. Comme il restait toujours un peu d'urine, la personne âgée, par ailleurs en bonne forme, avait des
de nombreuses infections urinaires, ce qui la gênait beaucoup dans sa vie quotidienne. Lors d'une formation chez l'urothérapeute, elle a appris à se sonder elle-même. "Elle le fait maintenant une fois par jour et peut ainsi vider complètement sa vessie. Cela s'apprend bien et, avec la routine, cela devient un rituel comme le brossage des dents", explique Regnat. Depuis, l'incontinence et les infections ont presque totalement disparu. "Je suis très heureuse d'avoir réussi à maîtriser ce problème. Je mène désormais une toute nouvelle vie et je peux à nouveau voyager", rapporte Mme Maurer, soulagée.
Aujourd'hui encore, la plupart des personnes concernées ont honte de leurs problèmes de vessie et n'osent donc pas en parler. Mais il s'avère que si l'on se fait examiner à temps, on a de bonnes chances de trouver une solution
Il est possible de trouver une solution à la faiblesse de la vessie et d'améliorer sensiblement la qualité de vie.